Après 10 jours intenses où nous avons enchaîné les aventures et expérience, la dernière étape de notre voyage à 6 amis en Malaisie a été la sublime île de Tioman !
Temps de lecture estimé : 10 minutesTioman en vidéo
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Hébergement tout confort à Benjaya Resort
Si nos hébergements en Malaisie étaient loin d’être tous luxueux, il en va autrement de celui que nous avons choisi pour Tioman, l’étape « récompense » après toutes nos péripéties. Au Benjaya Resort, nous avons trouvé un bungalow confortable… Et c’est surtout la salle de bain qui fait la différence ! Il faut savoir qu’en Malaisie, il n’y a en général pas de cabine de douche : l’eau coule dans la salle de bain entière, et tout (y compris les toilettes) se retrouve inondé à chaque douche ! A Benjaya, nous avions un rideau de douche – et je ne pensais pas être un jour aussi heureux d’en trouver un !
Mais surtout, c’est le reste du complexe qui était appréciable : restaurant, bar sur la plage, piscine avec vue sur la mer, possibilité de louer kayaks, standing-paddles et vélos… Le genre de complexe touristique dans lequel je ne me verrais pas passer deux semaines. Mais pour se reposer deux jours et demi, c’était absolument parfait !
Bien sûr, tout cela a un prix… 180 RM par personne par nuit, pour être précis (environ 40 €) – autant dire une fortune pour la Malaisie. Il en va de même pour les bars et restaurants, excellents, mais aux prix proches des prix parisiens… Mais pas pour tout cependant : nous nous sommes gavés de smoothies mangue-coco à 2,50 € ! Cependant, après 10 jours à manger pour 2 € par repas, ces dépenses étaient finalement supportables sans trop de souci.
La restauration à l’hôtel Benjaya
Pour se restaurer à l’hôtel, nous avions le choix entre 3 restaurants :
- Le Matahari, un restaurant thaïlandais dans lequel nous mangions (très bien) tous les soirs
- Le Xuan, un restaurant chinois que nous n’avons pas testé
- Le Sri Nelayan, un restaurant malais proposant également de nombreux plats occidentaux
Le petit déjeuner inclus était pris au restaurant Sri Nelayan, et consistait en un buffet gargantuesque d’influences variées, tant orientales qu’occidentales. Le dernier jour, nous avons pris notre petit déjeuner à emporter, puisque nous prenions le bateau retour tôt.
Les activités à l’hôtel Benjaya Tioman
Nous avons bien profité des activités proposées à l’hôtel !
Côté plage, nous avons pu nous baigner, pratiquer un peu le snorkeling par nous-mêmes (avant la sortie organisée le lendemain), nous initier au standing-paddle… Et bien sûr, nous avons siroté des cocktails au beach bar devant le coucher de soleil !
Côté piscine, avec une grande et une petite piscine, un jacuzzi et deux toboggans (même si le plus grand était fermé), nous avons pu profiter de la faible affluence pour nous détendre un peu dans une eau à la température parfaite !
D’autres activités, sorties et animations sont disponibles à l’hôtel, incluses ou payantes : massages, pédalo, foot… Même si je me demande qui pourrait bien avoir avoir envie de jouer au foot par cette chaleur !
Découverte de la vie sous-marine en snorkeling à Coral Island
L’hôtel proposait différentes sortie et excursions. Nous en avons faite une, l’incontournable sur l’île de Tioman : la sortie snorkeling à Coral Island. Une matinée au milieu des coraux et de poissons multicolores ! C’était tellement bien que j’y ai consacré un article complet ici 🙂
Initiation au paddle à Benjaya
Benjaya Resort permet de louer un certain nombre de destriers aquatiques (et je ne parle pas d’hippocampes) : kayaks, pédalos, standing paddles… N’ayant jamais fait de paddle, nous avons décidé de remédier à cela ! Pour schématiser, le standing paddle est une planche de surf, sur laquelle on se tient en permanence debout, et que l’on propulse avec une pagaie à un seul côté (comme en canoë).
En discutant avec le personnel de l’hôtel, nous réalisons qu’il faut bien leur dire « standing paddle », car pour eux paddle, qui signifie « pagaie », correspond à kayak. Mais surtout, on apprend qu’ils n’ont que 3 planches, alors que nous sommes 6. Pas grave, nous partons pour 3 planches, et nous nous relaierons !
Il faut bien admettre que les débuts ne sont pas triviaux : la planche est loin d’être stable ! Mais après quelques minutes, nous commençons à maîtriser la bête. Mais nous en avons rapidement marre de devoir nous relayer à tour de rôle et commençons à innover…
Conclusion :
- Il est plutôt facile de tenir à deux debout sur une planche, et même d’avancer comme cela
- Il est quasiment impossible de rester debout à trois sur une planche (nous avons essayé 153 fois)
- Nous avons passé un bon moment !
Randonnée jusqu’à Juara et la sublime côte est de Tioman
Traversée de Tioman à pied d’ouest en est
Le lendemain, notre vraie nature a repris le dessus : nous avons remis nos chaussures de marche, préparé nos sacs à dos, et sommes partis de bon matin pour une randonnée traversant l’île ! Depuis l’hôtel Berjaya, nous avons rejoint Tekek, traversé ce petit village sur lequel nous avions accosté quelques jours plus tôt, et… nous nous sommes perdus. A la sortie de Tekek, un panneau indique en effet qu’il faut continuer un peu plus au nord, mais nous ne trouverons jamais le panneau nous disant quand tourner à l’est ! Après avoir interrogé un riverain et un éboueur, qui nous renseignent fort aimablement dans un anglais parfait, nous comprenons qu’il faut suivre la route menant à la mosquée.
Nous montons donc une petite rue jonchée d’ordures (ce qui est très rare en Malaisie, qui est plutôt propre), croisons quelques macaques (après deux semaines en Malaisie, c’est normal pour nous !), et dépassons la mosquée de taille modeste, où nous remarquons un minaret pour le moins original, sorte de mirador en tôle assez sommaire. Au bout de la route, nous trouvons avec peine un petit sentier s’enfonçant vers la droite. C’est notre chemin !
Nous commençons donc notre ascension, l’île étant assez escarpée. Le chemin, entouré d’une forêt dense et agrémenté de quelques cours d’eau, n’est pas déplaisant. On observera même un caméléon sur une branche et quelques plantes surprenantes. Mais les énormes câbles et tuyaux que l’on suit tout du long nuisent sensiblement à l’aspect sauvage du lieu.
Enfin, après plus d’une heure de montée, nous sentons que la pente commence à s’inverser. Nous descendons le chemin quelques temps, puis arrivons sur la route. Toute la fin de notre descente s’effectuera ainsi sur cette allée bétonnée, égayée par un unique point de vue, très chouette cependant.
La révélation de la plage de Juara
A ce stade, vous avez compris que je n’avais pas forcément été emballé par la promenade. Puis nous sommes arrivés sur la côte, et tout est oublié. A nos pieds s’étend Juara : une longue plage de sable fin presque blanc, quasiment vide (en cette fin mai, hors saison touristique, il n’y avait que 4 personnes en même temps que nous sur la plage). Au milieu, une longue jetée blanche fend les flots. En l’empruntant, nous pouvons jeter un regard dans l’eau, d’un bleu azur, laissant entrevoir des bancs de petits poissons. Les rambardes rouillées – quand elles ne sont pas tombées – de la jetée couverte semblent vouloir ajouter un peu de réalisme à un tableau trop parfait.
En revenant vers la plage, nous remarquons des détails pittoresques venant enrichir le décor : kayaks, buts de foot constitués de branches grossièrement taillées… En posant de nouveau le pied sur le sable, nous entendons un piaillement qui semble s’intensifier. Nous levons alors les yeux vers les cocotiers dont ils semblent provenir. Nous distinguons des formes qui semblent s’agiter, mais il nous faut quelques secondes pour comprendre qu’il s’agit de gigantesques chauves-souris, pendues la tête en bas, qui se chamaillent ! Cette petite touche d’exotisme est la cerise sur le gâteau : nous avons trouvé la plage parfaite !
Ne voulant pas quitter cet endroit, nous choisissons un restaurant à 10 mètres de là, nous permettant de nous abîmer un peu plus dans la contemplation de ce décor féerique. Pour une fois, nous ferons une infidélité à la cuisine asiatique en dégustant un burger (la faute au restaurant, qui nous promettait le « meilleur burger de l’île » !).
Un retour à l’hôtel à sensations fortes
Après une baignade bien méritée, c’est le moment de rentrer. Un pick-up, réservé à notre demande par le restaurant pour 25 RM par personne (soit 5 €), vient nous chercher. Pour profiter de la vue, trois d’entre nous montent dans la benne arrière du pick-up.
Et c’est le décollage. Ou du moins, c’est l’impression que nous en avons ! A toute allure, le pick-up commence à gravir le chemin du retour et enchaîne épingles à cheveux et dépassements de scooters. Grisés par la vitesse dans un premier temps, nous ressentons au fur et à mesure de plus en plus d’appréhension.
Puis commence la descente. A un rythme infernal, nous commençons à dévaler la pente, cette fois-ci bien plus inquiets qu’excités, en voyant défiler les panneaux : « pente à 40% », « pente à 45% »… Mais c’est sans encombre que nous arrivons finalement à l’hôtel, en nous disant finalement que toutes les montagnes russes du monde auraient bien du mal à nous donner autant de sensations fortes que cette simple traversée de 30 minutes de l’île de Tioman !
Mon avis sur notre séjour sur l’île de Tioman
Vous l’aurez compris, à part pour la randonnée faite par nous-mêmes, les activités tournaient toutes autour de ce que nous proposait l’hôtel – à commencer par cette incroyable séance de snorkeling. C’est beaucoup ainsi à Tioman, et c’est pour ça que nous y allions après 2 semaines d’aventure : pour profiter d’un hôtel tout confort pour nous reposer. Et de ce point de vue, nous n’avons que du positif à dire sur Benjaya !
Bien sûr, la randonnée traversant l’île vaut aussi son pesant d’or. Parce qu’elle permet de sortir du carcan du « all inclusive ». Parce qu’elle permet de découvrir une forêt qui, si elle n’est pas la plus sauvage que l’on ait vue, reste suffisamment dépaysante ! Mais surtout, car la magnifique côte est de Tioman vaut à elle seule tous les efforts !