Lors de notre séjour à 6 amis au Sarawak, sur la partie malaisienne de l’île de Bornéo, nous nous sommes arrêtés à la réserve de Semenggoh pour rencontrer les orangs-outans. Cette visite a pour nous été une belle rencontre, en même temps qu’un épisode un peu frustrant. Je vous explique ça !

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Face à face avec les orangs-outans de Bornéo, au parc Semenggoh – Voyages en Images #7

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Les orangs-outans de Bornéo

Les orangs-outans de Bornéo sont un symbole de la déforestation, notamment due à la culture de l’huile de palme. En plus du braconnage, ces grands singes sont en effet menacés par la destruction de leur habitat naturel…

Les réserves comme celle de Semenggoh secourent les orangs-outans blessés ou en captivité. Ils les (ré)habituent petit à petit à la vie sauvage, avant de les relâcher. Avant d’être une attraction touristique, il s’agit donc d’un établissement avec une véritable mission.

La visite de la réserve de Semenggoh

A la réserve de Semenggoh, les orangs-outans sont nourris deux fois par jour. Quand nous y sommes allés, c’était de 8h à 10h, et de 14h à 16h. La réserve n’est ouverte au public que sur ces créneaux. Cependant, un ticket étant valable toute la journée, il est possible de faire les deux créneaux avec un même ticket (10 RM le ticket, soit environ 2 €).

Si je dis que la visite nous a frustrés, c’est que nous avons été doublement « trahis » par le guide de voyage que nous utilisions ! Celui-ci nous indiquait en effet que le repas des orangs-outans se déroulait de 9h à 11h, soit 1h trop tard… Les horaires peuvent en effet changer selon la saison… Je vous conseille donc de vérifier les horaires sur le site internet avant votre visite !

Ensuite, l’adresse notée sur le guide n’a pas emmené notre chauffeur Grab (l’équivalent d’Uber pour l’Asie du Sud-Est) au bon endroit. Nous sommes en effet arrivés au milieu de nulle part, à 20 bons kilomètres de notre destination ! Et, cerise sur le gâteau, alors que la quasi totalité des malaisiens que nous avons rencontrés parlait très bien anglais, nous n’arrivions pas à communiquer avec notre chauffeur… Finalement, c’est donc à 9h20 que nous sommes arrivés à la réserve, soit 40 minutes avant la fermeture.

Nous nous dépêchons de prendre notre billet, demandons à notre chauffeur de nous attendre, et filons vers l’action. Au passage nous repérons une peluche géante d’orange outang posée à côté d’un groupe de touristes. En y regardant à deux fois, il s’agit en fait d’un véritable orang-outan ! Ou nous apprendra plus tard qu’il s’agit en fait de la doyenne des 26 orangs-outans de la réserve (dont 15 nés sur place), qui ne se déplace plus beaucoup.

Le repas des orangs-outans

La véritable attraction ici, c’est le repas. Il a lieu autour d’une plateforme au milieu de la jungle. Quand nous y arrivons, il y a déjà une vingtaine de personnes sur place. Cela peut paraître peu, mais en cette saison creuse (nous y sommes allés fin mai), c’est une des plus grosses « foules » de touristes que nous ayons vues !

Durant une grosse demi-heure, alors que le repas est pour l’essentiel fini, nous avons pu assister à la déambulation de trois orangs-outans, en particulier l’attitude nonchalante d’une mère et les pitreries de son petit.

Pendant ce temps, un soigneur s’assure de la sécurité des singes et des visiteurs, et nous donne des explications. Il nous raconte par exemple qu’à chaque repas, les orangs-outans participants sont répertoriés, afin de mesurer la fréquence à laquelle ils viennent. Un orang-outan qui ne se présente plus est prêt pour être relâché dans la nature ! Sachant que le parc Semenggoh est lui-même situé dans la jungle, et qu’un orang-outan peut donc facilement y retourner à l’état sauvage !

Après avoir bien profité du spectacle, il est 10h et le parc ferme déjà : nous devons donc partir sans avoir pu voir l’espace des crocodiles qui m’intriguait pourtant ! (je n’y peux rien, j’aime les crocos) Malheureusement, ayant un vol à prendre pour poursuivre notre périple, nous ne pourrons pas revenir l’après-midi.

Mon avis

Malgré son extrême brièveté, j’ai vraiment apprécié cette visite ! Ce n’était pas la première fois que je voyais des orangs-outans, que j’avais notamment pu admirer un bon nombre de fois au Zoo de Beauval. Mais ici, en quasi liberté dans leur habitat naturel, j’ai beaucoup plus apprécié leur comportement, leurs interactions, leurs mimiques… Avec un « alignement des planètes » un peu plus favorable pour la visite, il y a de quoi passer une très bonne journée ou demi-journée !

Pour compléter la demie-journée, il est possible de visiter la belle ville de Kuching. Et pour mieux découvrir la vie sauvage de l’île, je vous conseille de passer un ou deux jours au Parc National Bako ! C’est une occasion unique de découvrir le nasique, cet étonnant singe à l’énorme nez, ou encore le poisson marcheur gobie !

Cette visite marquait la fin de notre passage à Bornéo, pour nous diriger ensuite vers l’île paradisiaque de Tioman !

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Photos : Clément Porteman


Pierre Simonnin

Ingénieur, entrepreneur, consultant, auteur, je partage dans ce blog mes récits, vidéos et conseils de voyage, en France et dans le monde !